Comment traiter les problèmes de foie des oiseaux avec Avi-Chol ?
Tous les oiseaux qui vivent à l’état sauvage ont de très forts besoins énergétiques pendant certaines phases clés de leur vie. Que ce soit au quotidien pour rechercher leur nourriture ou échapper au prédateurs, ou bien pendant des phases plus longues telles que les migrations, les périodes de sécheresse et de manque de ressources, les oiseaux ont constamment besoin d’effectuer des réserves d’énergie. Ils possèdent un formidable mécanisme de survie au sein même de leur organisme : dans leur foie.
Le foie des oiseaux leur permet de stocker facilement et rapidement de grandes quantités de nutriments sous forme de matières grasses, qu’il pourra à nouveau transformer en nutriments assimilables par la suite, en fonction des besoins de l’organisme de l’oiseau.
Mais en captivité, ce mécanisme peut être à double tranchant, car comme le couvert et le gite sont offerts en tout temps et toute heure, les oiseaux n’ont plus besoin d’effectuer de longs vols pour trouver leur nourriture, ou d’être sans cesse sur le qui-vive pour échapper aux prédateurs à tire d’ailes. Autrement dit, en captivité, les oiseaux sont plus facilement sujets à l’obésité, et aux maladies du foie, comme la stéatose hépatique, ou hépatite.
Plusieurs facteurs sont responsables de ce constat : le manque d’exercice arrive en priorité, mais une alimentation déséquilibrée ou trop riche en graisses et en sucres (comme c’est souvent le cas des mélanges de graines contenant des graines grasses comme le lin, le niger, la navette, les tournesols, les cacahuètes etc.), une trop grande quantité de pâtées riches aux œufs, ou l’ajout fréquent de friandises grasses et sucrées jouent un rôle majeur. Tous ces aliments, en trop grande quantité, vont répandre des graisses dans l’organisme, qui vont s’accumuler dans le sang. Ces graisses seront alors captées par le foie, qui les stockera, même au-delà de ses limites. Les tissus des parois du foie vont alors se dégrader, le foie va se transformer en « foie gras », et il ne sera plus capable d’effectuer ses missions de détoxifications et de métabolisation des glucides et des protéines, nécessaires au bon fonctionnement du corps de l’oiseau. Passé ce cap, apparaitrons les complications : le foie va enfler, comprimer les sacs aériens abdominaux et gêner la respiration de l’oiseau, provoquer des douleurs, du picage, le plumage va se détériorer progressivement. Si rien n’est fait, l’oiseau peut déclencher une diarrhée verdâtre et attraper des convulsions, suivi du décès inévitable.
Tous les oiseaux peuvent être victimes de problèmes de foie, mais les perroquets (amazones, gris du Gabon, petits cacatoès comme les rosalbins…) et les perruches australiennes font partie des oiseaux les plus exposés à l’obésité et à l’hépatite !
Heureusement, vous pouvez prévenir l’obésité et les problèmes de foie de vos oiseaux grâce à des gestes simples :
Surveiller régulièrement le poids de vos oiseaux, lorsque possible, en les pesant ou en palpant leur poitrine. Vous devez pouvoir sentir le sternum, et les muscles latéraux doivent être fermes et non mous. Si c’est mou et bombé, votre oiseau est gras, et qui dit oiseau gras, dit foie gras ! De même, un oiseau ou un perroquet trop gros se tiendra sur un perchoir avec les pattes écartées, voire même il sera accroupi, signe d’obésité morbide.
Favorisez l’activité physique en les logeant dans des volières les plus longues possible, et en multipliant les activités de recherche alimentaire (foraging) et de jeux.
Pour les oiseaux apprivoisés, encouragez le vol en intérieur, en harnais ou en vol libre.
Adaptez le régime alimentaire de vos oiseaux en fonction de leurs besoins réels et de leurs espèces, tous les oiseaux n’ont pas les mêmes besoins ni les mêmes bols alimentaires !
Supplémentez régulièrement en préventif avec des compléments riche en choline, biotine et méthionine, comme Avi-chol, qui sont des nutriments hautement bénéfiques pour le fonctionnement hépatique. Pour les oiseaux élevés uniquement en cage, une supplémentation régulière à vie est recommandée, car ce sont les oiseaux les plus à risque d’hépatites.
Quels sont les principaux symptômes visibles pour déceler un problème au foie ?
- Un abdomen rouge et gonflé
- Un oiseau qui se met en boule de temps à autre, puis plus fréquemment.
- Un oiseau qui va souvent à la mangeoire, sans manger, ou à l’inverse qui mange de façon boulimique tout en maigrissant.
- Un oiseau qui vole peu ou mal.
- Un oiseau avec un plumage « moche » : taches brunâtre sur le plumage vert, plumes ébouriffées, cassantes, présence de surlissage.
- Un oiseau avec un picage localisé sur le bas ventre (signe de douleur à cet endroit).
- Un oiseau qui respire mal, ou est rapidement essoufflé malgré qu’il n’ait pas fait d’effort particulier.
- Un oiseau qui ne parvient pas à s’accoupler (mâle qui ne parviens pas à grimper la femelle, ou femelle qui a du mal à pondre ou fait des mal de ponte fréquents).
- Un oiseau avec une diarrhée verdâtre (attention ça peut aussi être le symptôme de beaucoup d’autres choses !).
En observant attentivement pour déceler l’un de ces signes, vous pourrez agir tôt et remédier à la situation grâce à Avi-chol, riche en choline, distribué dans l’eau de boisson. Vous pouvez aussi fournir des aliments riches en choline tels que le jaune d’œuf, les pissenlits, le mourons, la levure de bière et les poissons, mais il peut être difficile d’en trouver et d’en faire manger à vos oiseaux, sans compter que vous n’aurez aucun contrôle sur la quantité de choline réellement prise par l’oiseau. Pour ces raisons, l’utilisation d’Avi-chol reste la solution la plus simple pour apporter un complément régulier et contrôlé de nutriment hépato-protecteurs.
Pourquoi utiliser régulièrement un protecteur hépatique comme Avi-chol sous forme liquide ?
- Pour assurer un fonctionnement optimal du foie en soutenant efficacement les fonctions hépatiques grâce à un trio de biotine, méthionine et chlorure de choline.
- Pour assurer une croissance optimale des oisillons en développement dont le foie est davantage sollicité en raison d'un plus grand besoin en énergie, protéines, vitamines, graisses et hormones.
- Pour assurer une pigmentation optimale, une brillance naturelle et un développement parfaits des plumes chez les oiseaux en période de mue ce qui contribue à diminuer les problèmes de picages.
- Pour favoriser l’élimination de tous les types de déchets de l’organisme : résidus des pigments de couleur (pour les oiseaux colorés artificiellement comme les canaris), médicaments (comme les antibiotiques), toxines (par ingestion de pépins, d’anti-nutriments ou de plantes sauvages) ou encore de vitamines synthétiques excédentaires (en cas d’hypervitaminose diagnostiquée).
- Parce que la choline optimise la transformation des sucres pour une meilleure assimilation de l’énergie.
- Parce que l’ajout de vitamine B12 stimule la digestion en augmentant les sécrétions des glandes intestinales et hépatiques, stimule l'appétit et tout le métabolisme pour un effet positif sur l'énergie et l'endurance.
- Parce que la choline, la méthionine et la biotine qu’il contient font partie des acides aminés essentiels contenant du soufre, qui permet le transport des lipides aux cellules, qui sont essentiels pour le bon fonctionnement du système nerveux.
- Parce que ces mêmes acides aminés sont nécessaires à la production de kératine, un élément constitutif nécessaire pour les plumes et la peau
- Parce que l’utilisation régulière de choline peut aider au rétablissement après un AVC : elle améliore les capacités cognitives et la coordination, assure un fonctionnement correct du cerveau, tout en diminuant les symptômes d’anxiété.
- Parce qu’avi-chol est sous forme liquide. L’administration sera d’autant plus simple ! Il se dilue parfaitement dans l’eau, et est incolore, inodore et sans goût. Votre oiseau pourra donc prendre son complément sans même s’en rendre compte !
- Enfin, parce qu’Avi-chol peut être utilisé pour tous les oiseaux du plus petit serin au plus grand perroquet, en passant par tous les pigeons, tourterelles et autres oiseaux d’ornement.
Avi-chol est le produit qu’il vous faut si votre oiseau présente des signes de surpoids ou de maladie du foie. Accompagné d’un rééquilibrage alimentaire, il permettra à votre oiseau de retrouver un fonctionnement métabolique normal AVANT qu’il ne soit trop tard et que le foie soit irrémédiablement endommagé.
Attention : Il faut néanmoins savoir que l'hépatite n'est pas la seule maladie du foie chez les oiseaux. Des maladies comme la typhose, la pseudo-turberculose, la tuberculose ou encore la corynébactérie peuvent provoquer des symptômes similaires. Avi-chol n’est pas un médicament ! Si l’utilisation d’Avi-chol n’apporte pas d’amélioration visible dès les premiers jours de traitement, consultez votre vétérinaire !
De même, le mieux étant l’ennemi du bien, une consommation trop importante de choline peut provoquer un excès et entrainer l’apparition de certains symptômes comme des nausées avec vomissement, des diarrhées et de troubles gastro-intestinaux. Ne pas dépasser les doses recommandées !
Comment utiliser Avi-chol – Mode d’emploi ?
Avi-chol doit être dilué dans l’eau à raison de 2 bouchons doseurs par litre d’eau. Utilisez cette solution tout de suite après sa préparation aux fréquences suivantes :
- En préventif : 1 fois par semaine
- Pendant la mue, la reproduction et la saison d'exposition: deux à trois fois par semaine.
- Après l'administration de médicaments: 5 jours de suite.
- Lors de l'administration de pigments pour la couleur du plumage, p.ex. Can-Tax ou Yel-Lux: deux à trois fois par semaine.
Ne pas modifier la dilution en fonction de la taille de l’oiseau, c’est la quantité d’eau absorbée qui augmentera la quantité de choline transmise (les gros oiseaux buvant plus que les petits)
Conseils en cas d'administration via la pâtée aux oeufs: ajoutez d'abord la dose d'Avi-Chol à l'eau qui sera utilisée pour humidifier la pâtée aux oeufs afin d'obtenir un mélange homogène.
Bien agiter avant emploi.
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